Historique
1963 - Frédéric Dumas |
1973 - Denis Fonquerle |
2005 - Serge Ximénès |
1964 - Denis Fonquerle |
1986 - Serge Xirnénès | 2016 - Hervé Alfonsi |
1969 - Dr Paul Louis Servettaz |
2001 - Michel Rolland | |
Archéologie sous-marine
L'homme, dès qu'il a eu la possibilité d'aller sous l'eau, s'est livré à la récupération d'épaves. A l'origine, les buts étaient lucratif et l'on se rappelle, pour ne citer que le plus fameux, la fortune amassée par John Lethbridge au XVIIIème siècle. Il faut attendre près de deux siècles pour que l'étude des épaves dépasse le simple attrait financier. En 1928, Salomon Reimach le directeur du musée national des Anquités affirmait : "Le musée d'antiquités le plus riche du monde est encore inaccessible : c'estle fond de la Méditerranée orientale. En attendant que tes progrès nous en permettent l'étude, c'est au hasard des pêcheries que l'archéologie a déjà été redevable de magnifiques découvertes". Les choses changent petit à petit. D'abord fouillées par des scaphandriers lourds - on pense évidemment au navire romain d'Anticythère (1901) ou à la galère de Madhia (1907), sur la côte tunisienne - les épaves dévoilent timidement leurs secrets aux plongeurs en scaphandre autonome. La première d'entre elles, a été découverte en 1947 par Henri Broussard et M. Denereaz au pied de la balise de la Chrétienne, au large d'Agay. C'est le début d'une longue série. En scaphandre autonome, la première opération d'envergure à lieu en 1948, sur l'épave de Madhia. Dirigée par le Cdt Philippe Tailiez et le Cdt Jacques-Yves Cousteau au sein du GERS, cette campagne inaugure une méthode expérimentale de fouilles sous-marines reprise par la suite: ..... à developper si accord avec les auteurs
D'après: Une histoire de la Plongée et des Sports Aquatiqes - Alain Forest et Pierre Martin-Razi